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CINÉMA / DOCUMENTAIRE

en vedette ce mois-ci

DEUX ÉPISODES DANS LA VIE D'HUBERT AQUIN

par jacques godbout

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Il publie différents essais pendant que se déroule la Révolution tranquille, rédige dix romans, un journal, un roman jeunesse et trois albums pour enfants. Il compte à son actif une impressionnante filmographie, la plupart de ces documents produits pas l'ONF.

Texte écrit dans le cadre de la formation en Écriture créative des Éditions Parenthèses

JACQUES GODBOUT
Le lieu-dit

           Romancierpoèteessayistedramaturge, auteur pour enfants et cinéaste québécois, Jacques Godbout est l'un des fondateurs et le premier président de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois, le 21 mars 1977. Il publie différents essais pendant que se déroule la Révolution tranquille, rédige dix romans, un journal, un roman jeunesse et trois albums pour enfants. Il compte à son actif une impressionnante filmographie, la plupart de ces documents produits pas l'ONF.

DEUX ÉPISODES DANS LA VIE D'HUBERT AQUIN

Un documentaire mémorable dans lequel les images se succèdent,

dévoilant ce personnage légendaire qui se donna la mort le 15 mars 1977. 

Militant pour l'indépendance du Québec, Hubert Aquin est membre exécutif du Rassemblement pour l'indépendance nationale de 1960 à 1968. En 1962, dans la revue Liberté, il publie son plus célèbre texte politique, "La fatigue culturelle du Canada français".

Le 19 juin 1964, il annonce publiquement dans une lettre au journal Le Devoir qu'il prend « le maquis » et se fait « commandant de l'Organisation spéciale » dans le but de joindre ses forces à celles du Front de libération du Québec. Un mois plus tard, il est arrêté, à bord d'une voiture volée, en possession d'une arme à feu. Sur les conseils de son avocat, il plaide la folie passagère (lâcheté qu'il se reprochera plus tard) et est interné quatre mois dans un hôpital psychiatrique1. C'est lors de ce séjour qu'il commence l'écriture de son roman le plus connu, Prochain Épisode, qui raconte l'histoire d'un révolutionnaire emprisonné.

Durant les années 1970, il enseigne dans diverses universités nord-américaines, dont l'Université du Québec à Montréal. Le 15 mars 1977, il se suicide dans les jardins du collège Villa Maria à Montréal, en laissant à sa compagne une dernière note :

 

« Aujourd’hui, le 15 mars 1977, je n’ai plus aucune réserve en moi. Je me sens détruit. Je n’arrive pas à me reconstruire et je ne veux pas me reconstruire. C’est un choix. Je me sens paisible, mon acte est positif, c’est l’acte d’un vivant. N’oublie pas en plus que j’ai toujours su que c’est moi qui choisirais le moment, ma vie a atteint son terme. J’ai vécu intensément, c’en est fini. »

Vivant, il était un personnage éblouissant et hors de l'ordinaire. Mort, il est une icône. De sa légende, tout est à la fois vrai et faux. Ni biographie, ni œuvre critique, ce film est une évocation de son univers. 

ONF  |  1979  |  56 min

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